Faire un plan avant d'écrire :la théorie et pratique Lydie

01/08/2012 10:00

La théorie:

Le plan est le fil conducteur qui permet de traiter la problématique. Il découle naturellement des éléments des pistes de réflexion contenues dans la problématique. Le plan en trois parties est à privilégier. Il vaut mieux toutefois se contenter d'un plan en deux temps plutôt que de s'efforcer de rédiger une troisième partie artificielle.

Le plan dialectique

C'est le plus courant, mais attention, il ne convient que si le sujet contient une opposition. Il propose dans un premier temps une réflexion sur la thèse défendue dans le sujet, puis nuance cette thèse dans une deuxième partie et, dans un troisième temps, tente de développer une synthèse qui consiste généralement à dire qu'il est impossible de trancher entre les deux thèses (ou mieux, que l'on peut opter pour une troisième voie). C'est le fameux plan « thèse, antithèse, synthèse ».

Le plan analytique

Il convient lorsque le sujet exige des approfondissements successifs. Il permet de détailler des faits, d'envisager tous les aspects d'une problématique sans que ceux-ci s'opposent. La première partie est consacrée à l'analyse de la problématique. La deuxième aborde l'étude de ses causes et de ses motivations. La troisième traite de ses conséquences et de ses solutions.

La pratique Lydie Partie UN

Imaginez.... un long, long tableau noir. Au début, je mets ici et là, aussi bien des mots pour figurer des situations,que les prénoms des futurs personnages. (Généralement je regarde d'un oeil torve, des boîtes d'emballages, je traficote des lettres et le tour est joué). N'oubliez pas, je suis dyslexique et retenir un nom c'est la torture pour mon petit cerveau.

Ensuite, je relie les noms aux mots. Mais au fil du récit, les jolies lignes qui se croisaient, recroisaient, s'entrecroisaient.... J'avais un joli sac de noeud !

Dès lors, j'ai rangé le tableau, pour mettre la même chose sur des feuilles, regroupées pas personnages liées à des situations. Le tout dans des classeurs et dans de belles pochettes.

Le problème? C'est que je ne tapais plus mon récit de manière naturelle, j'allais constamment dans mes classeurs, afin de vérifier, si j'avais bien mis :

mon personnage + situation + évolution de la situation qui devaient se mêler à la problématiue d'un autre personnage, lui-même dans une autre situation mais...dans un autre classeur !

Sans compter... que chaque personnage ayant un trait de caractère particulier, je lui colle des scènes, des attitudes, des dialogues, des reflexions...

Donc dans mes jolis classeurs, je rajoutais des tableaux avec scènes et dialogues.

Sauf qu'à faire mes vérifications dans tous mes classeurs, je n'avance pas dans mon récit.

Seconde méthode donc, à la poubelle.

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