Auto édition et Editeur - La différence

02/08/2012 14:57

L’auto édition – Attention –

Définition:

Editeur : Il prend tous les risques. Soit dépenser de l’argent pour faire imprimer votre livre,payer un bon distributeur, un bon diffuseur, faire une vraie promo de votre livre. Il n'édite pas plus de trois ouvrages par an !

Auto édition : Vous payez la Société qui se fait passer pour un éditeur. Et les étapes pour voir la finalisation de votre ouvrage sont nombreuses, y compris la maquette de la couv.

Pour faire court et simple : Demandez à lire leur contrat. Si vous ne voyez pas le terme Contrat d’édition, c’est que vous n’êtes pas chez un vrai éditeur. Tous les autres termes s’approchant peu ou prou, ce n’est pas un vrai contrat d’édition. Lire ma rubrique, où je vous indique ce que doit contenir un vrai contrat d’édition !

Tapez ce mot  éditer sur Google et voyez la stupéfiante liste sur plusieurs pages qui apparaît de tous ces bons Samaritains qui veulent vous éditer…

Je vais être brutale comme à mon habitude, mais ceci à l’avantage de faire avancer les choses. Ici les illusions de l’écrivain qui termine son roman. Croyez-moi, je suis passée par là.

Si vous êtes dans la catégorie « Editer mes mémoires » … Alors que vous avez 12ans… Alors FONCEZ avec l’une des ses boîtes proposées sur le Net.

Je dirai mieux, allez chez l’imprimeur du quartier, il sera moins cher !

Maintenant si vous avez un vrai roman…..Voilà les embûches : Mais vous pouvez les surmonter !

L’Auteur :

  • est persuadé qu’il vient de faire l’œuvre du siècle
  • que le récit dans sa forme est parfait
  • de même que dans son style
  • de même que dans sa présentation
  • de même que syntaxiquement, grammaticalement et orthographiquement. Lire ma rubrique Correcteur.

Rien n’est moins sûr. Mais imaginons que c’est le cas.

L’éditeur :

L’auteur va envoyer (et pour cher) très cher, plusieurs exemplaires du tapuscrit à des éditeurs.

Ces derniers, vous obligent à une photocopie uniquement recto de votre tapuscrit, (en gros à chaque fois, vous photocopiez une rame de papier), le tout relié, vous obligent à des règles techniques de présentation différentes, d’une maison à l’autre,  dates de soumission précises, frais de poste, lettre de motivation, CV..  Sur leur site respectif, ils vous indiquent attente réponse entre six à huit mois..

Ensuite il faudra passer le cap des deux, voire trois comités de lecture….

Notre auteur s’adresse aux plus grandes Maisons…. Grossière erreur.

Il néglige les petites maisons qui sont nombreuse et qui recherchent la nouvelle pépite.  Même si elles sont petites, certaines se démènent réellement pour faire la promotion de votre ouvrage. Articles dans la presse, radio, vont voir les libraires, organisent des événements, vous font participer à des salons….

Mais comme il y a la crise, eux aussi, deviennent stricts. Rappelons qu'ils prennent tous les risques financiers

Ensuite, il y a d’autres petits éditeurs, qui éditent entre 10 et 12 romans par an ! ATTENTION ! Certes, ils vous font un vrai contrat d’édition, mais vous découvrez dans la pratique, que le nombre d’exemplaires prévus à votre contrat, est réalisé en plusieurs fois.

Donc au lieu de voir votre ouvrage tirés à 3000 exemplaires, comme stipulé dans votre vrai contrat, vous ne voyez que 600 exemplaires tirés.

Comment voulez-vous avec un nombre aussi ridicule, que votre ouvrage se retrouve sur les tables de grandes enseignes ??? Il vous répondra que c’est pour tester si l’ouvrage se vend… En réalité, il attend le retour des ventes des autres auteurs !!! Pour à nouveau, faire imprimer votre roman et si possible, attendre le chiffre indiqué dans votre vrai contrat....

A noter qu’il aura un très mauvais distributeur et idem, diffuseur.

Ce sont eux qui placent les livres dans les librairies. Mais comme ils sont payés à la comm, si dans leurs listes, il y a de gros éditeurs, le petit lui, passera à la trappe et par la même occasion, votre roman….qui sera mal présenté voire, pas du tout !!!

Donc petits éditeurs oui, mas là encore, lisez bien. Posez des questions. Et imprimez en gros caractères votre contrat avant de le signer. Si possible faites le lire à un avocat.

L’auteur est impatient de serrer dans ses mains sous la forme la plus noble: en livre le récit qu’il avait sous les yeux durant des mois. C’est normal.

Et c’est sur cette impatience, que de faux éditeurs, qui vous promettent merveilles, jouent.

Alors, prudence.

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